LES CABLES, L'ELECTRONIQUE ET LES ENCEINTES

 

C'est un des grands sujets auquel nous, audiophiles,sommes confrontés quotidiennement.

La Haute-Fidélité d'actifs passionnés, bricoleurs et compétents a fait place à un marché dans lequel on a oublié les règles élémentaires appliquées par les anciens. On a abouti à des composants (lecteur ou amplis) faisant de plus en plus appel à une onéreuse technologie et des design justifiant à eux seuls le prix des luxueux objets.

On achète ses composants "au feeling“, selon un banc d'éssai, une publicité ou le conseil d'un marchand.

Ainsi, il ne reste plus qu'à faire communiquer ce petit monde à l'aide de câbles et c'est souvent là que ça se complique.

Le câble, que l'on achète en dernier, supporte tout le poids du succès, mais aussi des déconvenues de l'installation. Il peut arriver en effet, que les composants que l'on a choisi, soient difficiles à marier entre eux. Soit qu'ils aient des caractères très marqués et antagonistes, soit que leur réactivité impulsive leur empèche une association musicale. C'est souvent le cas avec les amplis et les enceintes pour lesquels on a un peu oublié les notions d'amortissement.

Ces compatibilités subtiles et délicates ne sont généralement pas précisée par les professionnels, qui hypocritement se cachent derrière une sacro sainte “transparence“, voire fidélité. Alors pourquoi deux appareils ayant ces qualités, une fois connectés ensemble, perdent toutes leurs qualités qu'ils possédaient pourtant séparément ?

En ce qui concerne les amplis, les nouveaux ingénieurs se servent de plus en plus de circuits “op“ intégrés, qui malgré leur rapidité de plus en plus grande ne peuvent pas anticiper les corrections à effectuer avant d'avoir reçu le message de correction de boucle. Comme les tensions de ces amplis intégrés sont alimentés par des tensions qui ne leur permettent pas d'assumer les tensions très élevées produites par la tension d'entrée amplifiée par l'énorme gain du circuit en boucle ouverte, cela produit des signaux de monté en cascade que l'on masque par des circuits passe-bas “anti-HF“. En mesure, puisque l'on mesure sur des signaux alternatifs continus, c'est parfait et ça rassure. Côté musicalité, les altération du signal musical par la distorsion d'intermodulation transitoire, sont la cause d'une restitution dynamique et technique dans laquelle l'émotion musicale a disparu.

C'est sans doute plusieurs de ces raisons qui expliquent l'engouement que suscitent les amplis à tubes, aux antipodes des grands amortissements et des fortes contre réaction.

Côté enceintes, il existe autant d'école que de marque. L'amélioration des haut-parleurs, a fait que les artistes de “l'enceinte“, capables de faire fonctionner un médiocre HP par un control de la pression arrière ont disparu. Les HP modernes sont capables de fonctionner assez correctement de par la puissance de leur moteur dynamisé par de forts aimants. Les amplis capables de les “tenir“ sont directement issus de la robotique avec des amortissements très élevés. C'est aussi ce qui permet des ébénisteries futuristes dont les volumes internes sont très éloignés des nombres d'or, tellement respectés par nos anciens.

Il est aisé de comprendre que la situation est complexe pour un concepteur de câbles qui voudrait proposer une palette de sonorités pour s'adapter à ces différentes situations. C'est même quasiment impossible, voire dangereux pour la réputation de ce concepteur. En effet, si le câble idéal et compensateur pour une certaine situation se trouvait par malchance insupportable dans une autre situation, il n'est pas sur que l'audiophile concerné sache relativiser ces défauts à l'inadaptation du câble à cette nouvelle situation. Il est fort probable qu'il ferait peser tout le poids de cette défection sur ses qualités propres et celles de son concepteur.

C'est pour cette raison que nous recherchons la plus grande polyvalence des qualités de nos câbles. C'est encore pour cela que nous développons conjointement des électroniques avec très peu de contre-réaction et des enceintes aux performances impulsives idéales, afin de concevoir des câbles qui pourront accompagner l'audiophile tout au long de son évolution, en situation d'apprécier à chaque évolution les améliorations obtenues.